Les 5 freins à l’écriture de sa biographie
Écrire sa biographie ? Beaucoup en rêvent. Peu osent se lancer.
Et pourtant, derrière chaque hésitation, il y a souvent une envie profonde : celle de transmettre, de partager, de laisser une trace. Mettre sa vie en mots n’est jamais anodin. Cela demande du recul, un soupçon d’audace et de courage, parfois du temps de réflexion avant d’oser franchir le pas.

Voici cinq freins que rencontrent fréquemment les personnes que j’accompagne — et quelques clés pour les lever, avec douceur et délicatesse.
Frein n° 1 : « Ma vie est trop ordinaire… »
Ce refrain, je l’entends souvent. Dans un souffle, murmuré, presque gêné, comme si seules les célébrités ou les aventuriers avaient droit à un livre. « Suis-je vraiment légitime à écrire ma vie ? » La réponse, je la puise dans chaque récit que j’ai eu le privilège d’écrire : oui, chaque vie mérite un livre.
Chaque vie porte en elle des trésors de souvenirs : une manière singulière d’aimer, de traverser les épreuves, de rêver, de se relever. Ce sont les détails du quotidien, les gestes simples, les liens tissés, qui font la richesse d’un récit, la beauté du geste biographique : révéler ce qui se cache dans l’ordinaire.
Mon rôle est de mettre en lumière cette beauté cachée, de donner corps à ce qui, pour vous, semble ordinaire mais qui, pour vos proches, est profondément précieux.
Frein n° 2 : « Je n’ai pas grand chose à raconter. »
Une autre crainte fréquente : celle du vide. « Et si je n’avais rien à dire ? » « Rien d’assez long, d’assez profond, d’assez marquant ? ». Permettez moi cette confidence : les récits les plus riches naissent souvent de ceux qui, modestement, pensaient n’avoir que peu à raconter.
Cette crainte peut en cacher une autre : « J’ai la mémoire qui flanche, j’ai peur d’oublier des choses importantes. » La mémoire est capricieuse. Elle retient certains visages, efface des dates, mélange les lieux. Mais elle reste étonnamment fidèle à certaines émotions.
Lors des entretiens, je vous accompagne pas à pas. Une question posée au bon moment, une anecdote esquissée, et voilà que surgissent les images, les sensations, les émotions enfouies. Et si certains éléments restent flous, ce n’est pas grave : ce livre n’est pas une encyclopédie, mais un récit sensible, subjectif, profondément vivant. Et c’est bien là toute sa force.
Frein n° 3 : « Et si cela faisait prétentieux ? »
Écrire sa biographie… n’est-ce pas un peu impudique ? Un peu narcissique ?
Écrire sa biographie, ce n’est pas se vanter : c’est transmettre. C’est tendre un fil vers ceux qui viendront après. Leur offrir des repères, une mémoire, une histoire où s’ancrer. Loin de l’égotisme, la biographie est un acte de générosité, un geste d’amour.
Évoquer son passé, c’est aussi se mettre à nu. Cela demande du courage, surtout lorsqu’on a grandi dans la pudeur ou le silence. C’est pourquoi mes entretiens se font dans la douceur et la confiance. On parle, parfois on se tait, et puis les mots viennent. Ce n’est pas un interrogatoire, ou un grand oral devant un jury, simplement une conversation, entre vous et moi, souvent ponctuée de silences, de sourires, de souvenirs qui remontent comme des bulles. Simplement, une promenade dans la mémoire, à votre rythme.
Frein n° 4 : « Une biographie, ça coûte cher ! »
Je ne vais pas vous mentir : oui, écrire une biographie a un coût et représente un investissement. En temps, en émotions, en moyens.
Mais elle n’a pas de prix. Il ne s’agit pas d’un simple livre que vous offrez à vos proches. C’est un patrimoine intime. Une mémoire précieuse qui traverse le temps et les générations. Un livre que l’on garde, un livre qu’on lit à voix haute lors d’un dîner de famille ou qu’on feuillette dans la solitude et le silence d’un dimanche pluvieux.
Pour que cela reste accessible, j’ai mis en place des formules souples et des paiements échelonnés. Je crois profondément que chaque histoire mérite d’être racontée, quel que soit le budget.
Je vous invite d’ailleurs à découvrir un post dans lequel je me suis amusée autour de la notion de cherté.
Frein n° 5 : « Je ne saurai jamais par où commencer. »
Écrire sa biographie est une aventure. Et tout le monde n’a pas le temps, ni l’habitude, ni les outils pour s’y consacrer. C’est précisément là que j’interviens.
Je vous accompagne, étape par étape. Vous racontez, je prends en charge l’écriture, la structure, la mise en forme. Ensemble, nous bâtissons un récit fidèle et lumineux. Et un jour — sans avoir vu le temps passer — vous tenez votre livre entre les mains. Le récit de votre vie, mis en mots avec justesse. Vos souvenirs. Ma plume.
En somme…
Ces freins sont légitimes et naturels. Ils disent votre pudeur, vos doutes, mais aussi l’importance que vous accordez à ce projet. Ils ne sont pas des murs, juste des seuils à franchir. Et si vous sentez que le moment est venu, je serai là, pour accueillir vos mots, vos silences et vos souvenirs et les transformer en récit.
Et donner à votre histoire toute la place qu’elle mérite.
